Les peintures de nénuphars de Claude Monet sont parmi les images les plus reconnaissables de toute l'histoire de l'art, mais beaucoup ignorent l'histoire derrière son travail dans ce jardin de Giverny. La pièce capturée ici, par exemple, appartient maintenant à la National Gallery de Londres, au Royaume-Uni, mais n'est qu'une des centaines de peintures produites par l'artiste à partir de son jardin construit à cet effet.
En effet, il existe d'innombrables variations rien que de cette scène, où son pont japonaisest capturé à l'arrière de la peinture, avec une pléthore de nénuphars parsemés autour de l'étang de nénuphars ci-dessous. Chaque itération ressemble beaucoup à la précédente, voire à la suivante dans cette séquence d'expérimentation mais ceux qui connaissent son parcours prendront le temps de les différencier.
En règle générale, les variations seraient livrées par la nature, en peignant à un moment différent de la journée ou de l'année. Monet découvrira alors des effets de lumière alternatifs ainsi que des fleurs à différents stades de leur cycle de vie.
Le pont lui-même apparaît presque comme un arc-en-ciel, où le point de départ et d'arrivée sont cachés, ce qui lui donne un aspect plus naturel qui l'aide à se fondre dans le reste de la peinture. Monet lui-même avait acheté un terrain attenant à sa maison de Giverny afin d'agrandir le jardin fleuri qu'il avait déjà aménagé. Il voulait créer un nouvel ajout à base d'eau qui abriterait de superbes nénuphars et le pont l'aiderait à se déplacer dans ce nouveau terrain, tout en ajoutant une beauté esthétique à certains angles trouvés ici.
Il était connu pour avoir étudié l'art japonaisavec une grande passion et la connexion ne peut être ignorée, car ce genre a également fréquemment utilisé des ponts comme ceux-ci dans leurs scènes de paysage. L'utilisation de l'eau était également importante en raison de son intérêt pour l'étude de la lumière dans l'art, et les réflexions pouvaient offrir plus de variables à son travail expérimental.
Dans cette série de peintures qui représentent son pont japonais sur l'étang aux nénuphars, il n'y a pas de ciel du tout. Les arbres en surplomb ont tellement avancé en 1899 qu'ils bloquent complètement la vue de derrière, mais il est clair que la lumière vient toujours d'ailleurs. Nous voyons des éléments du pont plus légers que d'autres, par exemple, et dans ce cas, il y a une certaine variation de ton utilisée pour les mains courantes.
Outre les arbres épais à l'arrière, on trouve également un certain nombre de buissons qui bordent l'étang, assurant une transition en douceur entre la terre et l'eau. Eux aussi sont bien développés et en surplomb, Monet cherchant à dissimuler la nature artificielle de cette scène paysagère, et essayant d'éviter de trop réduire et ranger une fois que tout était en plein essor. Au premier plan se trouve un grand nombre de nénuphars qui couvrent plus de la moitié de l'eau sur laquelle ils sont assis. Le look créé par cela est magnifique, offrant à l'artiste la possibilité d'inonder nos yeux de tons de rose, blanc, vert et violet.